Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (ou MICI) sont principalement représentées par la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH).

Ce sont des maladies chroniques caractérisées par une inflammation chronique de la paroi de l’intestin qui peut entrainer :

  • des ulcérations,
  • des abcès,
  • voire des perforations ou fistules. 

La rectocolite hémorragique touche uniquement le rectum et le colon, alors que la maladie de Crohn peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif (de la bouche à l’anus) mais concerne plus fréquemment :

  • la fin de l’intestin grêle (iléon terminal),
  • le colon,
  • et la région de l’anus et du périnée (lésions ano-périnéales).
MICI

Le Bilan

Les manifestations cliniques sont diverses et pas spécifiques de ces pathologies (douleurs abdominales, sang ou glaires dans les selles, perte de poids, fatigue, …) et le diagnostic est confirmé le plus souvent par un gastroentérologue lors d’une coloscopie.

La prise en charge

Le traitement médical de ces maladies a énormément progressé ces dernières années - notamment avec l’apparition des biothérapies - et beaucoup de patients n’auront pas besoin d’intervention chirurgicale mais il persiste des situations où l’on ne peut se passer d’une chirurgie.

Les interventions les plus souvent réalisées sont :

  • La résection iléo-caecale :  il s’agit de l’ablation de la jonction entre la fin de l’intestin grêle (iléon terminal) et le début du colon (le caecum),
  • La résection de grêle : ablation d’une partie de l’intestin grêle,
  • La colo-proctectomie totale : ablation de la totalité du colon et du rectum.

Parfois, il peut être nécessaire de mettre en place une stomie (poche ou anus artificiel) temporaire, voir définitive au cours de ces chirurgies.

L’expertise de l’Institut dans la prise en charge de ces pathologies permet d’envisager une chirurgie la plus adaptée à chaque individu et qui altère le moins possible la qualité de vie, notamment pour diminuer la douleur post-opératoire avec des techniques mini-invasives (cœlioscopie ou abord robotique), et en diminuant le recours à la mise en place d’une stomie.